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Prudence, intérêt purement commercial

«Wildbiene et Partner » et leurs maisonnettes « Beehomes » font de la publicité chez les particuliers depuis fin 2013 afin de soutenir leur projet commercial de multiplication des abeilles maçonnes (Osmies):
Les privés doivent donc acheter des nids artificiels pour les abeilles sauvages – appelées «Beehomes» - dans lesquels les abeilles maçonnes (Osmies) présentes dans l’environnement naturel et les jardins de leurs «parrains» vont nicher. Les nids sont ensuite ramassés en septembre et renvoyés à la firme par la poste, avec leur contenu vivant. Cette firme va alors «récolter», «s’occuper» et «soigner» les cocons, dont la plus grande partie est vendue et renvoyée par la poste aux agriculteurs. Les Beehomes des parrains sont alors équipées de nouveaux nids vides et renvoyées. De mars à juin, une petite « population de départ » d’abeilles vivantes est à nouveau envoyée par la poste pour être utilisée dans les Beehomes. C’est dans ces dernières que viendront nicher à nouveau d’autres abeilles maçonnes naturellement attirées, qui seront encore une fois prélevées à la nature et envoyées à la firme…

Depuis 2017, la firme a aussi fondé une filiale allemande, Pollinature. Son siège est situé à Constance, où se trouve un concurrent de longue date.  Sur le nouveau site, vous cherchez des indices sur les pesticides en vain.

 

Le 19.01.2018, la firme choque ses parrains par une Newsletter qui les informe qu’à partir de maintenant, contrairement aux informations antérieures, les «soins» coûteront 25 CHF. Avec ce geste, la firme se dissocie ouvertement des particuliers qui lui ont livré «la matière première», à savoir les abeilles maçonnes, et leur signifie qu’ils ne sont plus nécessaires, vu que leur stock est maintenant suffisant.
Il est révélateur qu’il soit maintenant demandé aux parrains de passer à la caisse, sans aucune considération pour le mérite des abeilles maçonnes, qui ont été «récoltées» au travers des envois et revendues aux agriculteurs.
Les parrains ne sont plus nécessaires à la firme, et sont donc maintenant laissés de côté.

 

Nous recevons régulièrement tant de demandes que notre organisation bénévole est déjà administrativement surchargée depuis des années. Nous prenons donc maintenant clairement position en défaveur de cette offre, et nous vous expliquons pourquoi.

Les personnes intéressées pourront ainsi, grâce à ces informations, décider si ce genre de business est digne de soutien ou non.

Les Beehomes servent à la prolifération (procédé purement commercial) de deux espèces d’abeilles maçonnes (Osmies), qui sont chez nous très courantes et qui n’ont pas vraiment besoin de ce genre d’aide. La multitude d’espèces d’abeilles sauvages menacées, celles qui ont urgemment besoin d’aide, n’utilisent pas les Beehomes.

La firme a recours à quelques artifices marketing pour booster ses ventes, et donne ainsi aux clients une fausse image de leur offre. Celle ou celui qui regarde cela d’un œil averti remarque bien vite que cette offre n’est en fait pas si sympathique, digne de soutien et durable qu’elle voudrait bien le laisser paraître.  

 

La problématique de ce genre de business en résumé:

On soustrait des animaux sauvages à la nature,
on force deux espèces courantes
à s’acclimater à des monocultures fortes en pesticides éloignées de la nature,
dans lesquelles justement et pour des raisons évidentes,
ces abeilles sauvages ne sont plus présentes.

 

Notre argumentation en détail:

 

À qui profite les «parrainages»?:

  • Au porte-monnaie des actionnaires
  • Au porte-monnaie des producteurs de fruits

À qui les «parrainages» n’apportent rien?:

  • Aux abeilles sauvages
    Ils n’aident pas les abeilles maçonnes, qui sont amenées dans des environnements pauvres et risqués

  • À la protection des espèces
    Les Osmies cornues et les Osmies rousses sont déjà très communes et n’ont pas besoin de ces aides, qui ne servent à rien pour la multitude d’espèces d’abeilles sauvages menacées

  • À la mortalité des abeilles
    Ça n’arrange pas les choses que les abeilles sauvages utilisent toujours plus d’habitats (plus de nourriture, plus de places de nidification naturelles etc.)

  • Des changements nécessaires au sein de l’agriculture, pour promouvoir la pollinisation
    Ça ne sert à rien de remplacer les abeilles mellifères par d’autres pollinisateurs si l’agriculture n’évolue pas: il faut réduire les pesticides et laisser les alentours des cultures à la nature.
    Les abeilles sauvages sont plus sensibles aux pesticides que les abeilles mellifères.

  • Les « parrains », qui perdent par ce procédé les abeilles maçonnes présentes dans leur environnement et donc leur propre moyen de pollinisation
    Les abeilles maçonnes de leur propre jardin seront prélevées et leurs effectifs diminués, les moyens de pollinisation de leur propre jardin seront donc moins bons.
    Les « parrains » suisses ne devraient pas être seulement surpris, mais carrément contrariés, de savoir que « leurs » abeilles maçonnes seront envoyées à l’étranger jusqu’en Allemagne (filiale Pollinature), alors que dans le discours marketing, on parle de «fermes suisses» …
    Comme le prix de 25 CHF demandé depuis janvier 2018 pour les «soins», contrairement aux informations antérieures.


Les désavantages de l’offre:

  • Elle n’aide aucune abeille sauvage
    Même pour les deux espèces utilisées, ce procédé n’apporte rien de mieux: elles doivent passer leur vie dans des plantations éloignées de la nature

  • C’est un concept purement commercial, sans aucun aspect utile
    Ça n’apporte rien à la protection des abeilles sauvages, mais transforme 2 espèces commercialement intéressantes en marchandises.

  • Ça n’apporte aucune contribution à la protection des espèces ou à la protection de la nature
    Ça n’améliore pas les habitats, les conditions de vie ou la biodiversité
    Wildbiene et Partner l’admettent eux-mêmes, «…qu’il est clair que ceci n’influence pas directement la protection des abeilles sauvages», alors que dans leur publicité et leurs articles, les thèmes «Un monde sans abeilles», «Sauvez les abeilles sauvages» ou encore Les abeilles sauvages en danger» sont utilisés comme arguments de vente et donnent l’impression que les Beehomes sont la solution à tous ces problèmes.
    L’offre comporte un risque énorme de développement de maladies
    Les populations de départ peuvent être envoyées jusqu’au courant du mois de juin, alors que la saison de vol des Osmies cornues est dans la nature presque déjà terminée.

  • Cette idée de business n’est pas «innovante», ni «nouvelle» et encore moins «cool»
    C’est un «élevage» commercial d’animaux sauvages et une atteinte à leur possibilité de choisir.
    La multiplication des abeilles maçonnes est déjà exploitée depuis des dizaines d’années – ce qui est nouveau ici, c’est que les particuliers sont intégrés dans le business.

  • Les animaux atterrissent dans des monocultures industrielles traitées aux pesticides
    Les cocons envoyés par les particuliers sont estampillés «Beefarmer» (aussi chez Landi/UFA - nouveau "Osmipro500") et vendus par la nouvelle filiale allemande Pollinature aux producteurs de fruits, puis utilisés dans les plantations d’arbres fruitiers.
    Comme leur territoire de vol est limité à environ 300 mètres seulement, elles n’ont presque pas d’autres possibilités de nicher que dans les plantations où elles atterrissent.
    Elles ne se trouvent pas dans ces lieux de leur propre gré, elles sont amenées artificiellement dans ces plantations d’arbres fruitiers et sont forcées de vivre dans un milieu qui ne leur apporte pas toutes les ressources nécessaires pour fonder une population naturelle d’abeilles maçonnes (Schindler, Peter, 2011).
    À cause de l’utilisation souvent élevée de différents pesticides, les boîtes de nidification ne devraient pas être installées à l’intérieur des allées (comme il est montré dans les images de la firme), et les abeilles maçonnes ainsi que leurs nids devraient être à l’abri de tels produits.

  • L’ignorance et la crédulité des acheteurs sont exploitées, et ils ne sont qu’à moitié informés.
    Afin que l’offre soit bien vendable, les informations données par les gestionnaires sont pauvres, incomplètes et enjolivées. C’est la raison pour laquelle, à notre avis, cette offre est trompeuse pour les consommateurs.
    Les amis des abeilles sauvages et les professionnels qui connaissent leurs besoins sont capables, grâce à leur savoir et à leur expérience, de discerner la véritable teneur de cette offre, et font donc rarement partie des acheteurs. 

  • Ça donne la fausse impression de pouvoir aider les abeilles sauvages avec des nichoirs, et pousse la tendance dans une direction complètement erronée.
    L’offre montre une image déformée de la protection des abeilles sauvages.
    Elle exploite la bonne volonté des gens à aider les abeilles sauvages dans un but purement commercial.
    Les nichoirs artificiels servent avant tout à l’observation des quelques espèces d’abeilles sauvages courantes chez nous – et encore, même pour ces espèces fréquentes chez nous, ils ne présentent pas que des avantages: beaucoup de nichoirs sont parasités.
    Les Osmies cornues nichent naturellement à l’écart des zones habitées, dans des petites cavités creusées dans le sable, et pas dans des petits tubes comme on trouve dans les nichoirs.

  • On fait de l’argent avec le drame de la mortalité des abeilles
    L’offre spécule sur une crise des pollinisateurs, mais ne propose qu’un « pansement sur une jambe de bois » au lieu d’une véritable solution, et tire profit de cette problématique...

  • Ça convertit des animaux sauvages vivant librement en simples marchandises
    On tire profit du fait que les abeilles sauvages ne sont pas protégées en Suisse, et aussi que beaucoup de gens ne savent malheureusement pas grand-chose sur les insectes en général, et sur les abeilles sauvages en particulier.
    Dans le cas d’autres animaux sauvages, il serait évident qu’on n’a tout simplement pas le droit de les prélever dans la nature pour en faire le commerce. Malheureusement, dans le cas des abeilles sauvages, cette mauvaise conscience nous manque encore ...

  • Il est risqué de procéder ainsi, car certaines maladies peuvent se développer dans ce genre d’élevages commerciaux – en particulier si de grandes quantités d’animaux sont collectées et distribuées. Cela a déjà été constaté chez les bourdons, les abeilles coupeuses de feuilles, etc.

    L’offre propose de récolter les abeilles maçonnes dans toute la Suisse, pour les réunir ensuite toutes dans un même lieu une fois par année, puis de les disperser à nouveau dans tout le pays – et même depuis peu dans les pays voisins.
    À cause de cette intervention non-naturelle et cette détention de masse, le risque de développer des maladies est très élevé.
    La firme ne donne aucune information sur la formation des personnes qui récoltent les cocons, et s’ils sont capables ou non de détecter ces maladies.
    En novembre 2017, nous avons appris que les petites tiges étaient nettoyées par les collaborateurs d’un atelier protégé, qui n’ont pas les connaissances nécessaires sur les espèces, ni sur les maladies.

  • Cette offre n’est pas une réelle solution, et l’agriculture actuelle a besoin de changements urgents et nécessaires.
    C’est une solution risquée et réfléchie sur le court terme de compter uniquement sur deux espèces d’abeilles maçonnes. De bonnes récoltes et donc de bons bénéfices ne sont possibles qu’avec une multitude de pollinisateurs variés – cela est prouvé par de nombreuses études. C’est pourquoi il est maintenant nécessaire de laisser la place à une agriculture où les abeilles mellifères et tous les autres pollinisateurs trouvent leur place grâce aux prairies naturelles et puissent ainsi tenir leur rôle naturel sans subir de dommages.

  • Il n’est pas sain de promouvoir seulement deux espèces d’abeilles maçonnes (Osmies), qui sont déjà très courantes et qui n’ont PAS besoin d’aide de ce type.
    Les Osmies cornues (Osmia cornuta) et les Osmies rousses (Osmia bicornis) sont deux espèces déjà très courantes et qui ne sont pas menacées.
    Leur multiplication ne sert qu’un but commercial et ne sert absolument à rien dans la protection des espèces.

  • Les «parrains» ne peuvent observer que deux espèces d’abeilles maçonnes pour un temps très court, de mars à environ fin mai.
    Les acheteurs des Beehomes ne peuvent observer que deux espèces d’abeilles maçonnes à cause du diamètre des petits tubes, alors que pour un nichoir «normal», jusqu’à 15 espèces pourraient être observées du printemps à l’automne. C’est plutôt peu satisfaisant et insuffisant du point de vue de l’éducation environnementale, surtout dans les écoles par exemple.
    Depuis mai 2017, l’entreprise fait de la publicité en expliquant que les Beehomes peuvent aussi être colonisées par d’autres espèces plus estivales, et montre des photos de tubes de différents diamètres. Ces espèces différentes seront donc deux fois dans leur vie, et sans aucune utilité, envoyées par la poste; elles se trouvent souvent à un autre stade de développement que les deux espèces d’abeilles maçonnes visées.

  • L’envoi par la poste d’animaux vivants, passant par le tri automatisé, les exposent inutilement à des risques de dommages importants.
    L’entreprise affirme que les abeilles maçonnes « dorment » pendant le voyage, et que leur envoi postal ne leur cause aucun dommage. Cette affirmation n’est pas prouvée scientifiquement.
    Cette affirmation se base uniquement sur une étude faite sur une autre espèce américaine d’abeilles maçonnes, qui démontre que les femelles de cette espèce qui ont été « secouées » ne construiraient pas moins de nids que les femelles qui n’ont pas été « secouées ».
    Mais il existe aussi une autre étude faite sur les abeilles mellifères qui montre justement que les animaux « secoués » deviennent plus pessimistes que les animaux «non-secoués» - cela a donc beaucoup d’impact sur elles.
    Dans ce type d’offre, les animaux sont envoyés par poste deux fois durant leur vie: une première fois des parrains à la firme, et une seconde fois de la firme chez les agriculteurs ou comme population de départ chez un autre parrain.
    Il suffit d’un peu de bon sens et d’empathie pour comprendre qu’il n’est pas bon pour des animaux sauvages d’être envoyés par poste en passant par le tri automatisé, où les colis sont durement secoués et soumis à d’importants chocs.

  • Danger de blessures pour les espèces tardives
    Les abeilles coupeuses de feuilles peuvent aussi nicher dans les Beehomes pendant l’été ou l’automne. Au moment du renvoi postal, leur progéniture est encore sous forme de larves et donc très fragile.
    Si les Beehomes sont renvoyées avec ce genres de larves à l’intérieur, il y a un énorme risque qu’elles y laissent la vie.

  • Envoi inutile d’une «population de départ»
    Ces deux espèces d’abeilles sont tellement courantes qu’il est totalement inutile d’envoyer une « population de départ ». Ce n’est qu’un argument purement marketing.
    Le risque qu’elles éclosent trop tôt et qu’elles souffrent à cause d’une livraison ou d’un montage retardé est inutilement élevé.
    Si ces deux espèces se trouvent déjà dans l’environnement d’un détenteur de Beehome, elles vont y nicher quand même, sans population de départ et même si l’environnement est pauvre en aménagements.

  • Une hibernation au frigo
    Les cocons d’abeilles maçonnes sont mis à hiberner dans des frigos. À cause de cette intervention artificielle, le cycle naturel des animaux est perturbé. Ils sont utilisés soit beaucoup plus tôt, soit beaucoup plus tard que prévu par la nature, et cela dérange leur cycle de vie naturel.
    Il est bien possible que cela entraîne une concurrence avec les abeilles mellifères, qui volent plus tard dans l’année et qui ne sont pas habituées à la présence de ces espèces, mais cela reste à prouver.
    Ces espèces reproduites en masse sont-elles une concurrence ?
    Une étude allemande démontre que cette multiplication massive et non-naturelle d’une espèce précise pénalise les autres espèces d’abeilles sauvages.
    C’est tout à fait évident si l’environnement est pauvre en ressources alimentaires.

  • Lors de la « récolte », d’autres espèces animales non-désirées sont tuées
    Dans les petits tubes des Beehomes se trouvent également d’autres animaux comme des guêpes solitaires (Vespidés), des Clairons des abeilles (coléoptères), des guêpes fouisseuses, des scarabées, des punaises, des araignées, des guêpes-coucous, des Ichneumonidés, des Sapigidés (guêpes parasitoïdes), des mouches et même des acariens.
    Comme toutes ces espèces ne sont pas rentables commercialement, elles sont tuées lors des «récoltes» et des «soins».
    Mais ces espèces qui utilisent les Beehomes ont justement un sens écologique.
    Les petits tubes artificiels des nichoirs, tous réunis au même endroit (schéma qu’on ne retrouve pas dans la nature), facilite la tâche des parasites. Leur taux augmente fortement, car dans la nature, tout n’est pas si facile, et trouver un nombre si élevé de nichoirs à parasiter au même endroit est impossible.

  • Une «récolte» et des «soins» non-naturels
    Le retrait des cocons, le lavage et le séchage, la conservation dans des frigos, l’envoi postal … toutes ces interventions ne sont pas naturelles. Elles sont vendues en tant que «services», mais dans la nature, les animaux n’ont bien sûr besoin d’aucun service de ce genre.

  • L’ouverture des tiges une fois par année produit une montagne de déchets
    Les cocons ne peuvent être « récoltés » à la seule condition d’ouvrir les petits tubes. Dans les nichoirs normaux, les abeilles maçonnes rénovent et réutilisent les tubes pour nicher à nouveau. Le même tube peut être utilisé ainsi jusqu’à 5 années de suite.

  • Il n’est pas correct et hors de prix que les acheteurs doivent en fait travailler gratuitement pour la société anonyme (et donc pour ses partenaires commerciaux). Les Beehomes devraient donc être gratuites.
    L’offre propose peu de contrepartie en échange des services des privés, et implique trop peu les parrains. Depuis janvier 2018, les ils doivent même payer pour les «soins».
    Un nichoir normal et bien conçu est bien meilleur marché et beaucoup plus amusant.

  • Ça ne peut malheureusement pas remplacer l’importation de bourdons d’élevage.
    Les Osmies cornues et les Osmies rousses ne peuvent pas remplacer le travail de pollinisation fait par les bourdons d’élevage (période de vol, début du travail de pollinisation).
    Le nombre d’envois de bourdons d’élevage importés en Suisse depuis l’inauguration de la firme en 2013 a augmenté de 25% durant l’année 2016.
    Et en même temps que la firme critique l’importation de bourdons, elle exporte elle-même depuis 2017 des abeilles maçonnes en Allemagne e France avec sa filiale Pollinature, les autres marchés cibles sont l'Italie et l'Espagne.

  • Les petits tubes des nichoirs ne sont pas la place de nidification naturelle de l’Osmie cornue (Osmia cornuta), et une grande partie des nids est parasitée et meurt – cela vaut aussi certainement pour l’Osmie rousse (Osmia bicornis).
    Les agriculteurs devraient privilégier plutôt les habitats naturels et diminuer l’apport en pesticides.
    L’augmentation des places de nidification naturelles comme les parois sableuses est nécessaire, durable et pleine de sens.

  • Une concentration de seulement 2 espèces d’abeilles maçonnes est risquée et n’a pas de sens. Une pollinisation durable et efficace dépend d’une population variée de pollinisateurs, comme le démontrent les études.
    Pour pouvoir enrayer une crise des pollinisateurs, il faut le concours des abeilles mellifères, de différentes sortes de bourdons, des Anthophores aux pattes poilues (Anthophora plumipes), des abeilles maçonnes, des abeilles des sables (Andrènes), des Lasioglosses et des Halictes, des abeilles coupeuses de feuilles, des Syrphides, etc.

  • L’Osmie rousse (Osmia bicornis) a une nette préférence pour le pollen de Renonculacées.

  • Aux yeux des amis des animaux, des amis de la nature, des personnes végétariennes ou véganes, ce type de business n’est pas justifiable.
    Pour les amis des animaux, cette offre n’est pas acceptable, car des animaux y perdent la vie.

  • « Wildbiene+Partner » se présente comme une Startup dépendante du soutien des gens.
    La firme est en fait une société anonyme depuis longtemps et millionnaire. Et possède depuis 2017 une filiale en Allemagne.

  • Les «parrains» signalent dans les discussions et commentaires que leur population de départ n’a pas du tout éclos, est morte, ou a simplement disparu, malgré une nourriture abondante. Certains plaignants ont même reçu une seconde population de départ pour remplacer la première…
    Cela n’est pas étonnant, car il y a de fortes probabilités que les larves aient été exposées aux pesticides, ce qui diminue énormément leur taux de reproduction.

 

Que pouvez-vous faire?

  • Ne soutenez pas ce système

  • Informez également vos proches, partagez les informations que la firme ne communique pas

  • Si vous avez malheureusement déjà acheté une Beehome, ne renvoyez plus vos abeilles maçonnes à la firme. Ajoutez à votre nichoir des petits tubes de différents diamètres, ainsi que d’autres matériaux, afin de le rendre plus attractif et plus intéressant.

  • Si vous êtes agriculteur, vous pouvez promouvoir des habitats nécessaires aux abeilles sauvages et bénéficier ainsi d’une multitude d’auxiliaires utiles.
    Vous pouvez construire vous-même des nichoirs artificiels bien meilleur marché, les informations gratuites ne manquent pas sur ce sujet.
    Ne vous rendez pas dépendant d’une offre douteuse et hors de prix, mais informez-vous sur tous les autres passionnants pollinisateurs sauvages, sans s’arrêter aux seules abeilles maçonnes.

 

Soutenez-nous dans notre VERITABLE protection des abeilles sauvages –
Car les abeilles sauvages ont urgemment besoin de votre aide.

 

Nous vous remercions sincèrement !

 

 

 

 

Publicité mensongère:
« Un monde sans abeilles » ou « Grâce à un parrainage d’abeilles sauvages, le taux de pollinisation dans ton environnement augmente, et tu peux contribuer activement à la préservation des écosystèmes dans toute la Suisse. », voilà des exemples de publicités pour vendre le concept.
La pollinisation dans l’environnement direct ne sera justement pas augmentée, vu que les pollinisateurs naturels y seront prélevés.
On ne contribue pas à la préservation des écosystèmes, vu que les animaux atterrissent dans l’agriculture industrielle et seront isolés.
Ce concept n’aide en rien contre « un monde sans abeilles », au contraire, cela contribue au fait que les agriculteurs continuent de faire exactement les mêmes choses.
Pour tous ceux qui veulent réellement s’engager pour qu’un monde sans abeilles ne devienne pas une réalité, vous pouvez trouver ici des trucs et des idées vraimant
utiles.

 

Aucun ami des abeilles sauvages n’aimerait que «ses» abeilles sauvages atterrissent ici. Il ne faudrait donc pas soutenir ces produits en les achetant, et les nichoirs déjà achetés ne doivent pas être renvoyés: La véritable protection des abeilles sauvages n’a rien à voir avec ça.

 

 

 

La culture biocyclique végétalienne
dans les grandes lignes

La culture biocyclique végétalienne est une culture exemplaire et durable, et elle occupe une place novatrice pour la pollinisation:

Nachhaltig und vorbildlich nehmen die  wegweisend Stellung zur Bestäubung:

«La pollinisation prend différents chemins pour arriver à ses fins, et elle y réussi spontanément grâce aux espèces sauvages et sans intervention humaine.
La maintenance d’insectes, y compris de bourdons et d’abeilles, mellifères ou non, dans des dispositifs artificiels de nidification, dans un but de pollinisation ou pour une utilisation commerciale, ou dans le but qu’un tiers les utilise à ces fins, est interdite.
On peut promouvoir et encourager les pollinisateurs sauvages par une offre variée en plantes à fleurs et en matériaux pour nicher.» 

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